L’île aux arbres disparus de Elif Shafak

Elif Shafak conte l'histoire d'un amour interdit dans un climat de haine et de violence qui balaie tout sur son passage. Sa prose puissante convoque un savant mélange de merveilleux, de rêve, d'amour, de chagrin et d'imagination pour libérer la parole des générations précédentes, souvent réduites au silence. Ada, seize ans est lycéenne à Londres. Elle vit avec son père, Kostas, chypriote grec exilé. Celui-ci est spécialiste de l'écologie et de la botanique évolutive. La mère d'Ada, chypriote turque est décédée. Dans le jardin de la maison de Kostas et de Ada se trouve un figuier. Pour nous raconter cette histoire, l’autrice navigue entre Chypre et Londres, entre 1974 et 2020 et la narration se fait notamment par le biais d'un figuier, qui est témoin de l'histoire mais aussi par Ada, cette jeune fille si touchante. Cette histoire parle d’exils, de guerre, de souffrances, d'amour, de rêves, de racines, de l'univers, d'arbres, d'abeilles et d'oiseaux. Une belle lecture.